Vivre à Paris au temps des Années folles

« Vivre à Paris au temps des Années folles »

11 novembre 1918, l’armistice ! Explosion de joie après une guerre trop longue, qui a fait trop de morts, trop de familles brisées.

Dans Paris, on a décidé d’oublier, tout semble permis : on veut danser, boire, s’amuser. C’est l’apogée du music-hall et de l’opérette. On entonne avec Maurice Chevalier, le credo des Années folles : « Dans la vie, faut pas s’en faire ! ». Mistinguett, la reine de Paris, chante « Mon homme ». C’est aussi l’époque du Surréalisme, du cinéma grand public - le Gaumont Palace va compter plus de 6000 places - des débuts de la radio. Paris est une fête : à Montparnasse, à la Coupole, au Dôme où siègent peintres et littérateurs. En 1925, au théâtre des Champs Elysées, surgit un ouragan venu d’outre-Atlantique, qui fait un triomphe : Joséphine Baker et la Revue nègre. Mais dans l’est de Paris, on continue à travailler dur, 6 jours sur 7. On comprend que les bistrots, le soir, fassent le plein. Montmartre devient la Mecque de la drogue, cette came dont ont tellement besoin les Gueules Cassées, ces survivants de la guerre qui se voient dans le regard des autres.
Cette nouvelle édition de la collection Histoires de Paris raconte la vie, avec moultes anecdotes, de ces Parisiens qui ont cru pendant quelques années au bonheur.

Paru le 17/09/2025 100 pages